TRUFFAUT Jean alias Tadorne

TRUFFAUT Jean alias Tadorne

Résistant Secteur Ferme, "Jardin" Agent de liaison,  groupe de Carentan
  • Né le 3 mars 1922 à Carentan (Manche) 22 ans
  • Profession :Etudiant
  • Résidant à Carentan, chez ses parents 13 rue Sébline
  • Ecole primaire à l'institut Saint Joseph de Carentan, puis Institut d'Agneaux puis Lycée de Valognes où il devient bachelier en mathématiques élémentaires
  • Etudiant à Paris au Lycée Janson pour préparer saint Cyr mais décide de rentrer dans la résistance 
  • Célibataire
  • Devient résistant (agent de liaison du réseau Alliance entre Paris et la Normandie) en juin 1943, suite à un contact avec Raymond Haugmard, et avec l’accord de Jean Sainteny, agent de liaison du réseau Alliance pour la Basse-Normandie. Désormais il sera en contact régulier avec Sainteny, Couliboeuf, Haugmard et Caby.
  • Très actif, il récupère les informations collectées et transmet les ordres aux différents agents comme Alphonse Lange à Cherbourg avec qui les contacts sont nombreux. En novembre, suite à la répression qui frappe les instances nationales du réseau, Georges Thomine dit "Cachalot", demanda au groupe de Carentan de le mettre au vert. "Tadorne" et Raymond Haugmard, chef de secteur, se cachent plusieurs semaines dans une ferme près de Lison. En janvier 1944, Jean Truffaut s’occupe avec Alphonse Lange de cacher le poste émetteur du réseau que Jack Meslin ne pouvait plus garder chez lui à cause de la pression de la Gestapo.
  • Jean Sainteny lui procure un logement discret au dessus du restaurant Le Cap Chien à Paris. Sa chambre sera perquisitionnée par les allemands  (date inconnue) mais ils n'ont rien trouver de compromettant, ils n'auraient emporter qu'un buvard pour essayer d'y lire des informations
  • Le 13 mars 1944, il partit en mission vers Paris. C’est la dernière. 
  •  le 14 mars 1944,, porteur de nombreux documents (plans sur Cherbourg et son arsenal, renseignements divers) et d'une somme de  3825 francs, il  est arrêté par les Allemands à Paris en compagnie d'autres agents de liaison.  Il est arrêté au moment ou il frappe à la porte de la concierge  Madame  Bourgeaux, lieu où sont entreposés de nombreux documents (liste et lieux  de rendez-vous des agents) qui sera  perquisitionné. Truffaut  va subir de terribles épreuves lors d'interrogatoires particulièrement violents. Il est interné à Fresnes

  • le 19 mai 1944, avec 107 résistants d’Alliance, il est déporté à Schirmeck (Bas-Rhin)  avec la mention '" N-N" (Les prisonniers NN, "Nacht und Nebel", hommes et femmes, entrent dans "la nuit et le brouillard" et personne ne doit plus avoir, dès lors, connaissance de leur sort. Ils doivent disparaître sans laisser de trace. Ils sont à la merci des nazis, dans les geôles et les camps). Il est enfermé dans le baraquement N°10, sur la porte, un écriteau indique "TERRORISTES" et soumis au secret sans aucun contact avec les autres prisonniers.
  • 1° sept 1944 :  les prisonniers de la baraque N° 10  montent dans des camions, sans bagages à destination, à quelques km,  du camp du Struthof . Dans la chambre  à gaz, déshabillé, il est exécuté au revolver comme ses camarades puis incinéré. (Témoignage d' un cherbourgeois, Mr Leclerc). A noter qu'au même moment les alliés arrivent dans les Vosges.
  • Il fut déclaré "Mort en déportation" par arrêté du 20 octobre 2011.
  • Son nom figure sur les monuments commémoratifs de Carentan, Saint-Lô et Natzweiler
  • En 1944, une salle de sports de Carentan porte son nom


INTERROGATOIRE : SYNTHESE
Jean Truffaut, jeune étudiant, est résistant pour Alliance et dépend du groupe de Carentan. Il est cité en raison de son rôle très important en Normandie en tant qu'agent de liaison entre Manche et Calvados avec Paris, rattaché au Centre régional du secteur Ferme. 
Il a été arrêté à Paris le 14 mars, perquisitionné à son domicile, interné à Fresnes, et soumis à des interrogatoires particulièrement violents du 15 au 16 mars. De nombreux documents seront saisis et  permettront d'anéantir le réseau Alliance en Normandie.  
A l'automne 44, la rumeur courant que les arrestations venaient d'une "fuite " de Paris, certains ont pensé que la rafle dans le Calvados avait été provoquée par l'arrestation de Truffaut. Les renseignements donnés par Truffaut n'apportent pas d'éléments nouveaux aux services secrets allemands, déjà très bien renseignés. Les arrestations sur le Calvados ont commencé le 17 mars. Une rafle d'une telle envergure ne pouvait pas être organisée en si peu de temps. Marie-Madeleine n'a jamais fait état de la moindre trahison de la part de Truffaut.

Cela est clairement démontré dans les  archives présentées ci-dessous.

Des interrogatoires spécifiques

A noter que les interrogatoires de Jean Truffaut, arrêté à Paris, se déroulent à la prison de la Wehrmacht à Fresnes (seul cas pour cette présentation du secteur Ferme). Il est présenté, ici, uniquement un seul rapport daté du 16 mars ( 2 jours après son arrestation) qui indique clairement qu'il existe d'autres interrogatoires précédents qui n'ont pas apporté de réponses, aussi a-t-il été durement  torturé pour obtenir des aveux ainsi formulés :
"j'admets n'ayant pas dit toute la vérité lors de mon premier interrogatoire. J'ai délibérément omis plusieurs détails importants parce que je ne voulais pas trahir les camarades de l’organisation. Je suis maintenant prêt à dire toute la vérité et je n'omettrai rien."

 Dans le rapport de l'interrogatoire de J Truffaut, sont cités  6 personnes :

Primault :"Boîte aux lettres : Primo /son vrai nom/ employé d'une quincaillerie, âgé d'environ 40 ans, domiciliéà / inconnu/,.Je l'ai toujours rencontré à la - Quincaillerie Legallais-Bouchard à Caen, dans une dépendance de cette quincaillerie ou il vend du matériel de pèche jusqu'au début du mois d'octobre,  je cherchais toujours le courrier chez Primo dans ce magasin,..."
"Primo en sait très peu sur l'organisation,"

-Couliboeuf
"A Caen, j'ai aussi connu un certain Coliboeuf, professeur d'école, âgé d'environ 45 ans, marié, domicilié à Formigny près de Caen / Calvados/, qui était le chef de l'organisation à Caen jusqu'en octobre 1943."

  "Roger alias Dragon m'a envoyé chez Coliboeuf pour lui dire de faire attention, car il risquait d'être arrêté à la suite des arrestations effectuées à l'époque. Coliboeuf a quitté Formigny le lendemain et je ne l'ai plus jamais revu depuis".


-Caby
"En tant qu'opérateur radio de Drouin et pour l'organisation, je connais Gaby, électricien, alias "Emouchet " propriétaire d'un magasin d'installations électriques à Villers Bocage /dans la rue principale/Calvados. Je suis allé deux fois chez Gaby, la première fois en septembre 1943, pour lui donner des messages de organisation à Paris, je devais l'avertir de faire attention, car des arrestations avaient eu lieu au sein de l'organisation. La deuxième fois en janvier 1944"
"Vers octobre 1943, un autre opérateur radio que je ne connais que sous le nom de "Manchot" était chez Gaby. Celui-ci a environ 25 ans, très petit, environ 1m60. mince, assez maigre. front très bas, cheveux noirs, rasé de près, sans lunettes. Manchot n'est resté que peu de temps avec Gaby pour mieux le former à la radio, car il n'était pas assez bon à la radio."

-Douin
"je cherche le courrier directement dans l'appartement de Drouin"
" Depuis lors, Douin est le chef de la région de Caen, il avait déjà travaillé avec Coliboeuf."  

-Thomine
"En tant qu'agent de l'organisation à Caen je connais un autre homme nommé THOMINE Georges, marin, alias "Cachalot ", âgé d'environ 25-35 ans, domicilié à Port-en- Bessin, rue de la Mer."

-Roger Jean alias Dragon :
  "le détenu Havart alias "Hilaire" que j'avais présenté à Roger alias Dragon au café "Aux armes de la ville " à Paris, place de l'Hotel de Ville."  

  "Roger alias Dragon m'a envoyé chez Coliboeuf pour lui dire de faire attention, car il risquait d'être arrêté à la suite des arrestations effectuées à l'époque. Coliboeuf a quitté Formigny le lendemain et je ne l'ai plus jamais revu depuis".





Truffaut est cité par:
Caby
"Pendant cette période, j'ai également vu TRUFFAUT alias TADORNE, qui a emmené HAVARD, qui habitait chez le comte SAINT POL à Paris. Tadorne m'a incité à aller à Paris immédiatement et à rencontrer DRAGON. Le rendez-vous devait avoir lieu au Café "Le Pharaon" dans la rue Aubert. là, je n'ai pas rencontré Dragon. mais Tadorme, qui m'a dit que Dragon n’était pas la et que je devrais contacter son remplaçant, qui s“est présenté sous le nom de YACHT."


Douin :

" J'ai fait la carte requise en plusieurs sections jusqu'à une profondeur de 2 km de la côte et l'ai remise au messager de l’organisation, Truffaut que je connaissais sous le nom de Tadorne. "

 " Plus tard, Primault a été remplacé par Truffaut alias Tadorne ( comme boite aux lettres)
-"Au fait, comme je l'ai déjà mentionné, je connaissais Trufaut alias Tadorne et Morel alias Manchot (au fait, présenté par Gaby aussi), ainsi que Harvard sous le nom de Hilaire de l'organisation. Je connais Tadorne exclusivement en tant que coursier."


Thomine

Auf Vorhalt: (sous la menace)

"Je connaissais aussi TRUFFAUT alias TADORNE de l'organisation, qui m'a été présentée par un certain MARIUS de Carentan (Manche). Je l'ai vu trois fois en tout, la dernière fois quelques jours avant mon arrestation. Selon les instructions que Roger lui avait données, il tenait à obtenir une connexion avec l'Angleterre par mon intermédiaire. Je ne sais pas si c'était dans le but de distribuer du courrier ou de faire passer des hommes là-bas."

"En février, j'ai mis en relation une ancienne connaissance du nom de CAUVIN avec Tadorne à Cherbourg, où j'étais allé avec Tadorne, car Tadorne cherchait un moyen de traverser par tous les moyens. Cependant, Cauvin lui a expliqué en ma présence que ce n'était pas possible pour le moment. Comme Cauvin travaillait à la Gare Maritime de Cherbourg, Tadorne s'intéressait beaucoup à lui. Ils ont également parlé immédiatement après des différentes installations de la station, mais je ne sais pas si Tadorne l'a inclus dans l'organisation. Tadorne a payé les frais de voyage pour le voyage à Cherbourg."

"L'ordre de reprendre l'ancienne activité a été donné par Douin en janvier 1944 et peu après par Tadorne."


INTERROGATOIRE traduit


Referat N N / BdS/'
IV E - F 109 / IV


                                                                                                                                                                   Paris, le 16.3.1944

                                               

                                                 Interrogatoire


Présenté depuis la prison de la Wehrmacht Fresnes

Jean Ernest Marie TRUFFEUT, étudiant, né le 3.3.22 à Carentan/Manche / français,

catholique. célibataire, domicilié chez ses parents à Carentan, 13 rue de Sebline/Manche

avant également un appartement de couverture a Donville-sur-Mer à côté de Granville, Route 

des Coutances. au restaurant "Le Capelein" sous le nom de couverture

Jean Jaques TRAVERS

qui, en complétant sa déclaration du 143.44, donne les informations suivantes:


les données personnelles ci-dessus sont correctes mais j'admets n'ayant pas dit toute la vérité 

lors de mon premier interrogatoire. J'ai délibérément omis plusieurs détails importants parce 

que je ne voulais pas trahir les camarades de l’organisation. Je suis maintenant prêt à dire toute 

la vérité et je n'omettrai rien.

Mon nom de guerre dans l'organisation est  "Tadorne", pour les membres de l'organisation j'ai 

les alias suivants :

Hubert pour HAVART alias Hilaire qui est arrêté

Jean ou également Tadorne pour les membres à Caen,

A Caen ]'ai également été en contact avec les membres de l'organisation suivants ;


Chef : Robert DOUIN. tailleur de pierres, sculpteur, alias "Civette ", âgé d'environ 50 a 55 ans,

marié, deux enfants, domicilié à Caen, 33 rue de Geole

Boîte aux lettres : Primo /son vrai nom/ employé d'une quincaillerie, âgé d'environ 40 ans, 

domicilié

à / inconnu/,

Je l'ai toujours rencontré à la - Quincaillerie Legallais-Bouchard à Caen, dans une dépendance

 de cette quincaillerie ou il vend du matériel de pèche jusqu'au début du mois d'octobre, je

cherchais toujours le courrier chez Primo dans ce magasin, depuis le début du mois d'

octobre, je cherche le courrier directement dans l'appartement de Drouin. Primo en sait

très peu sur l'organisation, à ma connaissance, Drouin ne l' utilisait que comme boite aux

lettres.

En tant qu'opérateur radio de Drouin et pour l'organisation, je connais

Gaby, électricien, alias "Emouchet " propriétaire d'un magasin d'installations électriques à

Villers Bocage /dans la rue principale/Calvados

Je suis allé deux fois chez Gaby, la première fois en septembre 1943, pour lui donner des

 messages de organisation à Paris, je devais l'avertir de faire attention, car des arrestations

 avaient eu lieu au sein de l'organisation. La deuxième fois en janvier 1944 pour y aller chercher

 le détenu Havart alias "Hilaire" que j'avais présenté à Roger alias Dragon au café  "Aux armes

de la ville " à Paris, place de l'Hotel de Ville. Depuis, Je n'ai plus jamais revu Havart jusqu'à

mon arrestation et je ne sais pas quel travail il a du effectuer dans l’organisation a Paris.

Vers octobre 1943, un autre opérateur radio que je ne connais que sous le nom de "Manchot"

  était chez Gaby. Celui-ci a environ 25 ans, très petit, environ 1m60. mince, assez maigre. front 

très bas, cheveux noirs, rasé de près, sans lunettes. Manchot n'est resté que peu de temps avec

Gaby pour mieux le former à la radio, car il n'était pas assez bon à la radio. Je n'ai vu

Manchot qu'à Paris, deux fois, la première fois le 16.9.43 dans l'appartement de la concierge

de l'immeuble Rue du Faubourg du Temple où j'avais vu TATON, je ne me rappelle pas du

numéro mais je retrouverais l'immeuble si on m'y conduit. Dans l'appartement de la

concierge j'ai également vu le "Arthur" arrêté hier, la concierge est au courant de notre

activité, car Arthur m'a parlé des arrestations etc dans l'appartement de la concierge, en

présence de la concierge qui connaît probablement tout le monde.

En tant qu'agent de l'organisation à Caen je connais un autre homme nommé

THOMINE Georges, marin, alias "Cachalot ", âgé d'environ 25-35 ans, domicilié à Port-en-

Bessin, rue de la Mer.

A Caen, j'ai aussi connu un certain

Coliboeuf, professeur d'école, âgé d'environ 45 ans, marié, domicilié à Formigny près de

Caen / Calvados/,

qui était le chef de l'organisation à Caen jusqu'en octobre 1943. En octobre 1943, Roger alias

Dragon m'a envoyé chez Coliboeuf pour lui dire de faire attention, car il risquait d'être arrêté

à la suite des arrestations effectuées à l'époque. Coliboeuf a quitté Formigny le lendemain et

je ne l'ai plus jamais revu depuis. Depuis lors, Douin est le chef de la région de Caen, il avait

déjà travaillé avec Coliboeuf. Ce sont tous que je connais dans la région de Caen.


                                                        Clôturé :

                                                        Signé Vogt, Dolm.






Retranscription du BdS de Paris à la Sipo- SD de Rouen, le 16 mars  1944:

Blitz-Paris Nr. 22 097, 16.03.44, 1315 – Rue

Au commandant de la police de Sécurité (Sip0) et au service de sécurité (SD) de Rouen - secret

Objet : cas d'espionnage "Alliance"

Vorg : : sans

A l'occasion d'un contrôle le 14.3 .44 de nombreux documents d'espionnage ont été trouvés et saisis chez le ressortissant français TRUFFAUT Jean, résidant à Carentan (Manche). 13 rue de Sebline. Lors de son interrogatoire. il a déclaré qu'il était un agent de liaison entre Caen. Cherbourg et Paris. A Caen ou à Cherbourg. le matériel lui a été remis avec l'ordre de l'apporter à Paris.

Le matériel saisi est un plan détaillé de toutes les installations navales de Cherbourg et une liste de tous les navires présents dans le port.

Les personnes suivantes sont membres de l'organisation ND (ND-Organisation) :

Caen :Chef : DOUIN, Robert, tailleur de pierre, domicilié à Caen, 33 rue de Geole
Opérateur Radio : Gaby, nom de code "Emouchet", électricien, domicilié à Villers-Bocage [Calvados]
Agent : THOMINE. Georges, nom de code "Cachalot", domicilié à Port-en-Bassin, 5 rue de la mer, Calvados.
Intermédiaire : (Passeur d'agents) Comte de Saint Pol. propriétaire du château d'Amayé
A emmené HAVART Roger, également en détention, chez l'opérateur radio GABY.




Rapport final du 4 mai 1945, Arrestations sur Ile de France

 Ce rapport qui doit émaner des services centraux de Paris, concerne |'arrestation de 36 agents sur la région parisienne où |'on retrouve notamment deux agents du secteur Ferme, Truffault et Havart dont seuls les documents originaux sont rapportés ci-après. Sur les 36 agents arrêtés, survécurent 3 agents relâchés et un déporté qui a pu revenir.


 30) T r u ffa u t Jean, né le 3/3/22 à Carentan (Manche),

Pseudonyme:D a d o r n e, Jacques Travers

étudiant, célibataire, catholique, nationalité française, dernier domicile
chez ses parents à Carentan, 13 rue de Sebline, arrêté le 15/3/44

T. a avoué avoir été début 43 au service d'une organisation en tant qu'agent de renseignement et également en tant qu'agent de liaison. Il a été arrêté le 15/3 à Paris parla Police française et transféré au Service de Sécurité allemand (SD).

Il était en possession d'un important matériel de trahison. Il y avait notamment un plan détaillé de l'Arsenal de Cherbourg.

T. a avoué et grâce à lui, on est parvenu à arrêter un certain nombre d'autres membres de l''organisation à Paris, dont également le chef B e r n a r d, alias Martinet. On confisqua chez lui 3825 francs qui furent versés à la caisse de la Police de Sûreté allemande.




INTERROGATOIRE : ARCHIVE ORIGINALE







SOURCES :
https://maitron.fr/spip.php?article212829, notice TRUFFAUT Jean par Cédric Neveu, version mise en ligne le 5 mars 2019, dernière modification le 6 mars 2019.

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