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CABY Jean

CABY Jean alias « Emouché » « F34 »

Résistant Secteur Ferme, "Jardin" groupe de Villers Bocage 

  • CABY Jean, François, Noël
  • Né le 8 décembre 1911 à Paris (IVe arr.)
  • Fils de Ludovic Raoul, garde républicain, âgé de 31 ans et de Émilie Jeanne Gabrielle Auvray, couturière, âgée de 27 ans
  • Marié le 3 juin 1935 à Villy-Bocage (Calvados) avec Marcelle Louise Victorine Marie dont il eut deux enfants.
  • Profession :artisan radio-électricien (Radio amateur breveté)
  • Résidant à Villy Bocage
  • Mobilisé dans les transmissions au 8e régiment du génie de Versailles, du 11 septembre 1939 au 12 août 1940 et obtint la Croix de guerre 1939-1945 et la Légion d’honneur.
  • Il aurait été d'abord membre du groupe "Collaboration" qui regroupe des intellectuels cultivés  se réclamant de la collaboration avec l'occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Il va très rapidement le quitter pour se tourner  d'abord  vers  Giraud puis vers la résistance, c'est ce qu'il indique dans son interrogatoire. Aussi, passe-t-il  pour être proche des allemands,  avantage qui lui sert de couverture !
  • Résistant au sein du réseau Alliance depuis mars 1942 : agent de renseignement et dépanneur radio particulièrement actif. Responsable du secteur de Villers Bocage.  Il travaille en collaboration avec Robert Douin. comme il est également spécialisé dans le relevé de plans.
  • Arrêté  à son domicile le 17 mars 1944 par la Gestapo et interné à la maison d’arrêt de Caen.
  • Fusillé le 6 juin 1944, dans une cour de la Prison de Caen. Inhumé provisoirement dans la cour de la prison puis le  30 juin  exhumé et transporté par les allemands dans un autre endroit inconnu. Les corps des victimes du massacre n’ont pas encore été retrouvés.

  •  Divers
    • il a  mention "Mort pour la France" le 15août 1946.
    • Son nom figure sur le monument commémoratif des fusillés du 6 juin 1944, à Caen et sur le monument aux morts, à Villers-Bocage (Calvados).
  • Son épouse Marcelle  a aussi été arrêtée mais  relâchée le 11 mai. Ensuite, elle a pu voir son mari à l'hôpital où il a été emmené suite aux tortures subies : elle a vu les blessures qu'il portait, en particulier, à la tête, suite au supplice du casque.






Document réalisé pour une exposition à Creully


ARRESTATION Telex du 16 mars 1944

  Caen, le 18 mars 1944

Les personnes suivantes ont été arrêtées le 16.3.44 suite au télex du BdS N° 22097 :

DOUIN, Robert, né le 4.7.91 à Caen, domicilié à Caen, 33 rue de Geole
CABY, Jean, né le 8.12.11 à Paris, domicilié à Villers-Bocage
THOMINE, Georges, né le 25.6.06 à Port-en-Bessin, domicilié à Port-en-Bessin
SAINT PAUL, Guy, né le 22.3.14 à Curcy, domicilié à Amayé-sur-Seulles

Lors de l'examen physique de CABY des documents ont été trouvés qui indiquent clairement une activité au sein d'une organisation.

Tous les détenus nient fermement d'avoir déjà traité de l'espionnage.

Tous ont fait l'objet de recherches approfondies de leur domicile, mais sans succès.

Chef de service





INTERROGATOIRE : SYNTHESE

Il est particulièrement long ;  Caby cite une douzaine de personnes sans apporter d'informations inconnues  par les allemands, ce sont surtout Couliboeuf  et Douin qui sont le plus cités.

Jean Caby reconnait d'abord avoir été membre du groupe Collaboration, ce qui le mettait dans une situation délicate en tant que commerçant : " presque tous les commerçants hostiles à l'Allemagne se sont vivement retournés contre moi et ont menacé de bloquer mon commerce.". Aussi a-t-il souhaité partir, mais il est mis en relation, par l'intermédiaire de son beau frère (Olard) et de D Lemière avec G Thomine qui, après de longues conversations ("J'ai parlé avec Thomine pendant très longtemps"),  le convainc de changer et de devenir résistant "une conversion" , ce qu'il fera au contact de Couliboeuf puis, à Paris,  au contact de Roger, alias Dragon  qui lui demande de devenir "opérateur radio" et "de recueillir des informations sur les mouvements de troupes"
Ensuite, il est en contact avec Couliboeuf qui lui présente "le patron Douin" puis il lui  "fait connaître PRIMAULT qui, selon lui, servait de boîte aux lettres". Il présentera Le Baron "un vieux camarade" qui "a immédiatement accepté de faire le même travail". Plus tard, il a "également vu TRUFFAUT alias TADORNE.
 A la demande de Douin, il a formé un groupe dont il était responsable "recruté un total de cinq hommes, dont quatre ont accepté de travailler pour aider les Anglais en cas de débarquement, à savoir LOISLIER de Jurques (Orne) MARGERIE d'Anctoville (Orne) LANGEARD de Villy-Bocage (Orne) ROBERT de Longvílliers (Orne)".

Il parle aussi de : " Le Baron, pour sa part, devait également diriger son groupe émergent et, en cas d'urgence, être l'agent de liaison entre les groupes auxiliaires... Il avait surtout recruté MARIE d`Epinay s/Odon, qui devait commander un groupe et être responsable de l'exécution des ordres que j'avais donnés. Comme sous-agents pour l'espionnage, je n'avais que Le Baron et le Comte de Saint Pol."

De son côté Caby est la personne la plus citée par les autres agents arrêtés ; son nom est cité 66 fois par 11 personnes différentes.





RAPPORT FINAL  ALLEMAND du 15 mai 1944  traduit

3 /Outre Douin, le ressortissant français

Jean Caby, né le 08/12/08, à Paris

Technicien de radio, marié, 2 enfants,
domicilié à Villers-Bocage,

a été particulièrement actif.

Il est d'abord membre du "Groupe Collaboration", mais ensuite, ayant prétendument ressenti très fortement la résistance de son entourage sur le plan économique, il affirme avoir suivi une autre voie, hostile à l'Allemagne, qui le conduit à rejoindre le service d'information de Giraud dès avril/mai 1943. Il est également amené par le professeur Couliboeuf, qui s'est enfui en septembre et qui est alors chef de service. Couliboeuf lui présente également Roger à Paris, qui souhaite que Caby, qui est technicien radio, soit formé comme opérateur radio. Caby a refusé, car la possession d'un émetteur secret lui semblait trop dangereuse, mais en principe il a immédiatement accepté d'effectuer toutes les réparations sur les émetteurs et aussi de prendre des cours de radio avec un représentant de l'organisation. (p.14/15 de l'A.). Dans le temps qui a suivi, Caby a hébergé à deux reprises l'opérateur radio du Dragon au nom de code "Manchot" (Morel), qui lui a également donné des cours de radio.

Cela aurait révélé que Caby était incapable de capter le code Morse audible. Manchot a également effectué deux transmissions au domicile de Caby.

Depuis septembre 1943, Caby est actif dans le domaine du renseignement. Il avoue ( p.16 des AA) avoir recueilli des nouvelles militaires dans les environs de Villers-Bocge et avoir incité Le Baron à faire de même en ce qui concerne les mouvements de troupes, l'armement et le moral des troupes allemandes. ll a soit donné cette information au Douin lui-même, soit l'a fait transmettre par Le Baron. La boîte aux lettres Primault était relativement peu utilisée par lui, et lorsqu'elle l'était, c'était uniquement dans le but d'informer le Douin.

Après un arrêt temporaire en octobre/novembre 1943, Caby reprend ses anciennes activités en

janvier 1944, dans une mesure encore plus grande qu'auparavant; de plus, il contacte désormais de nombreuses connaissances afin de les convaincre de rejoindre l'organisation. Il affirme avoir gagné les ressortissants français Loislier, Margerie, Longeard, et surtout Le Baron et Robert (p. 18 de l'A.), et qu'ils doivent sans exception jouer un rôle bien défini dans le cas du débarquement anglais. ll avoue avoir demandé à Le Baron de rechercher des personnes pour le groupe, lui aussi.

En tant que sous agent de renseignement, Caby ne donne que Le Baron et le comte de St Pol, (p.18 de l'A.). Il résulte de ce qui précède que Caby a développé une activité très intensive, tant sur le plan du renseignement pur que sur celui du recrutement d'hommes pour le débarquement des Anglais, comme le montre, entre autres, surtout le plan trouvé avec lui au moment de son arrestation (annexe a). Il s'y décrit comme un chef de section qui est responsable de |'exécution des ordres. Il s’agissait avant tout d'attaques contre des postes individuels énumérés au point ll.

La liste complète, qui selon Caby devait être soumise à Douin pour approbation, est la meilleure preuve de l'intensité avec laquelle il a travaillé pour tous les objectifs de l'0rganisatíon. Caby avait le nom de code" Emouchet " dans l'organisation. Par ailleurs, il devait également recevoir un émetteur secret avec un opérateur radio en cas d'urgence.





 
INTERROGATOIRE traduit 
                                                                                                                                  Caen , le 11 mai 1944

                                                                Interrogatoire

Présenté depuis la KWHA (prison de la Wehrmacht ) à Caen apparaît le ressortissant français

CABY, Jean
Né le 8.12.11 à Paris

Domicilié à ViIlers-Bocage
Technicien radio, marié à Marcelle Marie,
2 enfants, catholique, prétendument sans antécédents judiciaires
jusqu'à la fin de 1943 membre du "Groupe Kollaboration "

et, averti de dire la vérité, dit ce qui suit:

Sur la personne :
Jusqu'à |'âge de 15 ans, je suis allée à l'école primaire à Paris. Comme j'étais très rachitique, les
médecins ont conseillé à mes parents de quitter Paris et d'aller à la campagne. C'est pour cette raison
que mon père s'est installé à Villers-Bocage. En 1939, j'y ai ouvert un magasin de radio, que j'ai dirigé jusqu'à mon arrestation. Pendant la guerre, j'étais membre du 4e corps d'armée, et mon travail consistait à réparer les émetteurs.
Je me suis marié en 1937 et mon mariage a donné naissance à 2 enfants, qui ont maintenant 3 et 5 ans.


Sur le sujet:
En 1942, j'ai rejoint le "Groupe Collaboration" sur les conseils d'un certain Carel. Comme une opinion politique s'est très vite fait connaître dans ma petite ville, presque tous les commerçants hostiles à l'Allemagne se sont vivement retournés contre moi et ont menacé de bloquer mon commerce. Comme je craignais de perdre mon gagne-pain à cause de cette pression exercée sur moi, je me suis tourné un jour vers mon beau-frère, le facteur Charles Olard de St. Laurent s/mer, et je lui ai demandé s'il ne connaissait pas un moyen de sortir, c'est-à-dire que je voulais quitter la région, car je ne pensais plus être en sécurité. Mon beau-frère m'a alors mis en relation avec le fermier Lemière au même endroit. Mais comme il ne pouvait pas non plus aider, il m'a envoyé chez le pêcheur Georges Thomine. J'ai parlé avec Thomine pendant très longtemps ; il m'a finalement fait comprendre que mon attitude favorable à l'Allemagne était mauvaise et que je devais suivre un autre cours. Il a promis de me présenter à un homme qui pourrait m'aider.

Peu de temps après, peut-être vers 10.5.43, un jeune homme m'a contacté et m'a montré une lettre de Thomine et m'a demandé de l'accompagner d'abord à Caen puis à Paris. À Caen, j'ai d'abord été présenté au professeur Couliboeuf, qui m'a dit après une longue conversation qu'il était membre d'un groupe de résistance. Au fait, j'ai vu que mon compagnon lui a donné plusieurs papiers et une photo de passeport à ce moment-là. Couliboeuf m'a dit au cours de la conversation qu'il informerait, son patron à Paris de ma volonté désormais déclarée et me ferait présenter à lui par le jeune homme qui nous avait conduits à Caen. Je suis ensuite allé à Paris le même jour et j'ai rencontré Roger, alias
Dragon, à la gare Saint Lazare. Dragon, après m'avoir informé de ses activités, C'est-a-dire de son service de renseignement, m'a suggéré de recueillir des informations sur les mouvements de troupes pour Couliboeuf ou Thomine, car il était en train de réorganiser le service de renseignement pour le département du Calvados. Dans le même contexte, il m'a demandé si je voulais devenir opérateur radio pour son organisation. Au début, j'ai refusé, parce qu'un émetteur secret dans mon appartement semblait trop dangereux, mais j'ai accepté en principe de réparer l'émetteur et le récepteur en cas de difficultés. Dragon m'a dit qu'il m’enverrait quand même quelqu'un à l'occasion pour m'apprendre le morse.

Quelques jours plus tard, l'opérateur radio dont Dragon avait parlé m'a contacté à Villers-Bocage, et il s'est présenté sous le nom de MANCHOT. Ce n'est que plus tard que j'ai appris que son vrai nom était MOREL. ll a essayé de m'apprendre le code Morse avec un émetteur qu'il avait apporté avec lui, mais il a découvert que je pouvais transmettre, mais que je n'étais pas capable d'enregistrer correctement. ll a tenté de contacter le contre-émetteur anglais à deux reprises, mais sans succès. Je ne lui ai pas donné d'information militaire. Cependant. il voyageait constamment et était probablement à cause du service de renseignement en contact très étroit avec Couliboeuf.

Couliboeuf m'a présenté à mon prétendu patron DOUIN à Caen au début du mois de septembre
1943. Ce dernier m'a confié la tache de recueillir les nouvelles militaires de la région de Villers-
Bocage et de les lui communiquer oralement ou par écrit. DOUIN, pour sa part, m'a fait connaître PRIMAULT qui, selon lui, servait de boîte aux lettres. Toutefois, je n'ai que fait usage de cette possibilité pendant la période suivante, dans la mesure ou j'ai utilise le Prinault pour envoyer des messages concernant des rencontres avec des agents, etc. pour DOUIN. Normalement,je remettais tous les messages militaires que j'avais recueillis, oralement ou par écrit, au DOUIN en personne ou les faisais remettre par LE BARON, que je présentais a DOUIN quelques jours plus tard.



LE BARON de Villers Bocage était un vieux camarade, mais déjà lorsque j'étais dans le "Groupe
Collaboration", il était un adversaire acharné de mes idées politiques. ll a contribué de manière très significative à ma "conversion".

Après avoir contacté Douin, il a immédiatement accepté de faire le même travail. Dans la période qui a suivi, il a, comme moi, recueilli des nouvelles militaires qui, cependant, concernaient presque exclusivement les mouvements de troupes et l'armement dans la région de Villers Bocage et me les a données directement à moi ou à Douin.


En octobre/novembre 1943, nos activités ont complètement cessé pendant plusieurs semaines, car selon les informations données par Couliboeuf, qui s'est enfui début octobre, et selon un rapport de MOREL que j'ai vu pour la dernière fois à cette époque la police allemande de Paris aurait procédé à de nombreuses arrestations au quartier général.


Ce n'est que début décembre que DOUIN m'a donné l'ordre de recueillir a nouveau des nouvelles, si possible aussi sur les fortifications, afin de les lui donner. Pendant cette période, j'ai également vu TRUFFAUT alias TADORNE, qui a emmené HAVARD, qui habitait chez le comte SAINT POL à Paris.

Tadorne m'a incité à aller à Paris immédiatement et à rencontrer DRAGON. Le rendez-vous devait avoir lieu au Café "Le Pharaon" dans la rue Aubert. là, je n'ai pas rencontré Dragon. mais Tadorme, qui m'a dit que Dragon n’était pas la et que je devrais contacter son remplaçant, qui s“est présenté sous le nom de YACHT.

Peu de temps après, j'ai eu un autre rendez-vous dans un autre café, dont je ne connais plus le nom, avec trois personnes qui m'étaient inconnues. Lors de cette réunion, on devait me donner des instructions pour Couliboeuf en particulier. Cependant, en l'absence de tout élément particulier, la conférence a été pratiquement infructueuse. Puis je suis rentré à Villers-Bocage. On m'a dit de poursuivre mon travail par tous les moyens et, surtout, de travailler très étroitement avec Douín, qui devait me donner des conseils en cas d'urgence. Douín, pour sa part, m'a demandé de regrouper des hommes fiables autour de moi et de renforcer le travail d'information. J'ai transmis cette demande à Le Baron, qui a lui aussi considérablement augmenté son activité.

Par la suite, conformément à ces instructions, j'ai recruté un total de cinq hommes, dont quatre ont accepté de travailler pour aider les Anglais en cas de débarquement, à savoir

LOISLIER de Jurques (Orne)
MARGERIE d'Anctoville (Orne)
LANGEARD de Villy-Bocage (Orne)
ROBERT de Longvílliers (Orne)

J'étais responsable de ce groupe. Chacun d'entre eux avait certaines tâches, telles que les agents de liaison lors de l'arrivée des troupes anglaises, l'approvisionnement en nourriture pour ces troupes, etc. mais seuls quelques-uns d'entre eux étaient au courant de ces tâches particulières.
Le plan qui a été trouvé avec moi concernant les tâches de chaque personne devrait être soumis à Douin pour son avis et son approbation.

Le Baron, pour sa part, devait également diriger son groupe émergent et, en cas d'urgence, être
l'agent de liaison entre les groupes auxiliaires à mettre en place et moi-même. Il avait surtout recruté MARIE d`Epinay s/Odon, qui devait commander un groupe et être responsable de l'exécution des ordres que j'avais donnés.

Comme sous-agents pour l'espionnage, je n'avais que Le Baron et le Comte de Saint Pol.

En dehors des membres de l'organisation déjà cités, je ne connaissais personne, ni dans le Calvados, ni à Paris, qui en faisait partie. Je ne peux pas donner plus de détails sur le sujet, j'assure d'avoir dit la vérité.

Le procès-verbal ci-dessus m'a été lu en français et je reconnais son exactitude par ma

signature.


Responsable du service.


INTERROGATOIRE : ARCHIVE ORIGINALE








Madame CABYE a été arrêtée en même temps que son mari.
d'après Blanche Néel

"J’ai eu pour compagnes de captivité [:] une jeune fille hollandaise, Mlle Dreabeck, Mme Caby de Villers-Bocage et une jeune polonaise dont j’ai oublié le nom. Par la suite la gardienne m’a fait souvent changer de cellule, mais j’ai eu la consolation de rester presque toujours avec Mlle Dreabeck.
Mme Caby a été libérée en avril 1944, mais son mari a été fusillé le 6 juin 1944 dans la prison de Caen".

SOURCES

Archives sur les fusillés de la prison de Caen le 6 juin 1944 – SHD Vincennes GR 28 P3 71 » publication de Marc Antoine de Saint Pol