Historique du réseau Alliance, secteur Ferme & Jardin

Il s'agit, ici, d'une  présentation  du Réseau Alliance, essentiellement au niveau local  "Secteur Ferme" (Calvados). Pour approfondir  au niveau national, consulter  notre histoire du réseau Alliance et le dossier complet du fonctionnement du réseau Alliance . En effet l'histoire de ce vaste réseau est complexe, très tôt les allemands procèdent à des arrestations, aussi est-il  souvent réorganisé, trahi, reconstruit...

Le réseau "Alliance", réseau de renseignements français et filière d'évasion lié aux britanniques (MI 6), a été fondé en 1940 par Georges Loustaunau-Lacau dit "Navarre" ou "Coq", arrêté en 1941, puis repris par Marie Madeleine Méric (Fourcade) dit "Hérisson" (1941-1943, recherchée, elle part à Londres). Ensuite se succèdent Léon Faye dit "Aigle" puis Paul Bernard dit "Martinet" enfin Marie Madeleine Méric repend la tête du réseau jusqu' à la Libération.
Les services allemands appellent ce réseau "l'Arche de Noë " en raison des pseudonymes de ses agents avec un nom d'animal: Civette, Bison noir...

Le réseau "Alliance" est un réseau spécifique, orienté vers le renseignement, non armé, financé et équipé en matériel de radio par le MI6 (Intelligence Service) qui recevait directement les informations. Il a démarré en zone libre (sud-ouest de la France), puis son activité s'est rapidement étendue à l'ensemble de la France, et donc, dans le Calvados, en particulier dans l'Ouest, le "Bessin" avec le sous secteur Jardin

1 - LA CREATION
  • Jean Roger dit Sainteny, le Fondateur
 Jean Roger dit  "Sainteny" ou "Dragon" 
  est démobilisé alors qu'il travaillait dans les secteur bancaire. Il est contacté dès octobre 1940 par le commandant Georges Loustaunau-Lacau, qui est en train de monter un réseau de renseignement. Jean Roger possède une résidence secondaire à Aignerville, dans le Bessin où il a des   contacts avec les locaux, ainsi il crée rapidement une petite base de résistants au cœur de la Normandie, dans le Bessin et le Cotentin.
 Le 1° septembre 1941 Jean Roger est arrêté par la GFP (Geheime Feld Polizei) à Colleville sur mer alors qu'il fait des relevés sur les dispositifs allemands. Incarcéré 12 ours à la prison de Caen, traduit devant la cour martiale, il est relâché faute de preuves un mois plus tard.
Il continue son action et franchira  13 fois la ligne de démarcation. Les anglais  s'inquiétant  de l'activité militaire allemande sur les côtes (stations radars, rampes de lancement de fusées, batteries...)  alertent Marie Madeleine Méric qui demande à Sainteny de structurer localement  une  équipe Alliance.

En décembre 1940, il adopte le nom clandestin de Sainteny et met son organisation au service de MM Méric  pour créer le vaste secteur "Ferme",  qu'il dirige depuis Aignerville.  Sainteny va fédérer son équipe avec d'autres résistants du Bessin. Dés 1941, le secteur Ferme sera divisé en  plusieurs  autres sous secteurs dont le "Calvados ou Jardin".  Jean Roger va multiplier les contacts pour développer le réseau en Normandie (Roger Tillois artisan menuiser à Cherbourg et Antoine de Touchet, commandant d'aviation en retraite à Baron sur Odon)
 En 1941, Léon Faye met en place de vastes secteurs sur l'ensemble du territoire, aussi charge-t-il Sainteny de s'occuper de la région Normandie.

  • Création du secteur Ferme
     En 1941,  Jean Roger dit  "Sainteny" ou "Dragon"  crée le  secteur Normandie. Ce vaste secteur est lui même divisé en sous secteurs qui s'agrandiront et  évolueront  dans le temps:
    • "Ferme" qui correspond  à la Manche, Calvados et Seine inférieure
    • "Verger", qui correspond  à l'Eure, Orne et  Oise sud
    • "Thésée" qui correspond à la Seine Inférieure et Oise
    • "Fleuri" en 1943  qui correspond à l'Orne et au nord Sarthe

eux-mêmes divisés en sous secteurs locaux comme "Jardin" pour le Calvados


  • Organisation du Secteur "Ferme" 








2 - HISTORIQUE DU SOUS SECTEUR FERME : "JARDIN" 

Le  sous  secteur Ferme : "Jardin"  est localisé dans l'ouest du Calvados, essentiellement  dans le  Bessin.

  • Marcel Couliboeuf, le premier responsable
Jean Roger se met d'abord en contact avec l'instituteur de Formigny, Marcel Couliboeuf  dit "Bison noir" ( fausse identité  "Maurice Colas") qui, dés le début de  1941, a créé un réseau dans le Bessin sur un secteur allant de Grandcamp à Arromanches, donc dans la zone interdite où les allemands sont très actifs sur le littoral.
Après plusieurs rencontres, car Couliboeuf se révélant très prudent,  ils décident de travailler ensemble pour faire du renseignement  militaire sur les fortifications allemandes, champs de mines, construction du mur de l'Atlantique...
Couliboeuf obtient des moyens pour la réalisation des objectifs présentés par Sainteny. Couliboeuf   est en contact avec d'autres secteurs de la Manche, en particulier avec Raymond Haugmard "Babouin" de Carentan  et recrute autour de lui :
-André Lesomptier de Trévières prisonnier de guerre rapatrié le 27 mars 1941. Il est chargé de trouver des zones de parachutage.
-Georges Thomines ("Cachalot") pêcheur avec son frère Auguste sur le bateau "La belle effeuillée" qui, à son tour, recrute, un autre pêcheur  Paul Bernier ("Petit Gris") et son père Arsène ("Corydon").

  • Robert Douin, l'artiste dessinateur de cartes
De son côté Robert Douin, artiste peintre et directeur des Beaux Arts à Caen, est résistant dès 1940 dans l’organisation "l’Armée des Volontaires", il  collecte des renseignements sur l’armée allemande et les usines travaillant pour le Reich. En désaccord politique, il vient de quitter ce groupe. A la recherche d'un autre réseau, par l'intermédiaire  du restaurateur Jeanneaux de Bayeux,  il obtient un rendez-vous avec Couliboeuf  qui le met  en contact avec Jean Sainteny. Il reçoit une lettre de Sainteny qui lui donne rendez-vous à la gare de Caen  et lui explique son réseau en relation directe avec les britanniques..  Après réflexion et  plusieurs échanges avec Sainteny, il se décide  à rejoindre Alliance dont il sera désormais le responsable,  du secteur de Caen, en parallèle avec Couliboeuf,   responsable du secteur Grancamp-Port.
Ce vaste sous secteur  s'étendant de Ouistreham à Grandcamp,  est nommé  "Jardin". Robert Douin dit "Civette, centralise tous les renseignements.  A partir de 1943, le choix des côtes normandes étant réalisé pour le débarquement,  l'Intelligence service demande au réseau Alliance, secteur Ferme,  de recueillir le maximum d'informations sur le  littoral. 
Robert Douin utilise son métier et sa passion, la peinture pour se déplacer avec son chevalet et sa toile pour se promener sur la côte, se faisant souvent accompagné de son fils Rémy. Bien entendu, toutes les constructions ennemies et chaque détail, sont précieusement notés.  Douin sollicite activement  les agents du sous secteur "Jardin"  pour compléter ses renseignements afin de dresser des cartes  très précises localisant toutes les activités et constructions allemandes de la région, d'autant plus difficile  à réaliser que le littoral est une "zone interdite".  Il réussira a créer une carte de 17 m de long au 1/10.000 qui parviendra en Angleterre.

  • Secteur Jardin : Un réseau  qui tisse sa toile
 Le réseau Alliance, secteur Jardin, en 1943 est parfaitement organisé localement, bien réparti pour observer l'ensemble des défenses allemandes avec plus d'une quarantaine de membres actifs répartis en sous secteurs, et, avec  un  jeune agent de liaison entre  Paris et le Calvados,  Jean Truffaut alias.  "Tadorne". Tous les membres ont un rôle précis en charge de renseignement  sur les endroits stratégiques  pour les alliés, ils forment une vaste  toile d'araignée dans le Bessin avec des  "Groupes opérationnels" sur le terrain et et en complément, les villes (Bayeux et Caen) servent souvent  de lieu  de regroupement d'informations.

Les principaux : 
    • Caen avec Robert Douin, suppléé par Antoine de Touchet, commandant d'aviation en retraite, qui vit dans son château à Baron/Odon et qui est propriétaire d'une maison près de la gare de Caen et déjà  membre de l'ORA (Organisation de Résistance de l’armée), cet  ancien officier, spécialiste du renseignement, regroupe les informations.

    • Bayeux, centre stratégique du groupe, sorte de quartier général, qui regroupe les informations, sous la responsabilité de  Couliboeuf (jusqu'à l'automne 1943) . La Maison des gouverneurs à Bayeux, où vivent les deux "colombes de la tour", Germaine Limeul (32 ans en 1940) et Julia Picot (38 ans en 1940) institutrices à Bayeux sert à la fois de boîte aux lettres et de centre d'émission radio  qui a été organisé par Fernand Rodriguez,  (25 ans en 1940) dit "Pie", agent britannique, responsable en France de l'implantation de radios pour émettre vers Londres.



      Émetteur MKII  installé et utilisé par Rodriguez "Pie"
      lire le dossier Rodriguez Pie pour mieux connaitre  les transmissions radio

    • Port en Besssin  avec  Georges Thomine dit "Cachalot" qui dirige un groupe de pêcheurs  :   Paul Bernier ("Petit Gris") agent de liaison, Léon  Payen,  André Tabouret, Auguste Thomine, les trois frères Pierre, Léon et Edouard Cardron.  Par leur métier, des renseignements fondamentaux sur les défenses allemandes observées de la mer seront transmis.
      Thomine sera également contacté par Joël Lemoigne en juillet1943  dans le cadre du sous réseau  "Sea Star" spécialisé dans la collecter de renseignements militaires maritimes. De plus Thomine retrouve son cousin René Leseigneur de la Glacerie (Cherbourg)  employé à l'arsenal  qui est devenu agent de renseignement et dont le domicile sert de point de radio.

    •  Villers Bocage dirigé par Jean Caby dit "Emouchet" (29 ans en 1940), artisan radio est également fort actif. Bien qu'il passe pour être proche des allemands (ou qu'il l'aurait été autrefois), ce qui lui sert de couverture, il a recruté divers amis pour constituer une équipe complète qui effectue surtout du renseignement et parfois du sabotage. Le recrutement, est actif notamment chez les quelques rescapés du réseau Hector, démantelé fin 1941. Le réseau comprend Jean Lebaron, René Loslier, Margerie ErnestMarcel MariéJoseph Langeard . Caby est le "pianiste" du groupe car il envoie par radio, de divers endroits où se situent ses agents, des renseignements.
      Il peut compter aussi sur l'appui de Guy de Saint Pol , exploitant agricole à Amaye sur Seulles, très actif également, qui a recueilli et hébergé  des aviateurs américains qu'l a fait exfiltrer via l'Espagne et qui peut réaliser des liaisons radio de sa résidence d'Amaye.  De plus André Aubin du groupe OCR est en contact régulier avec Caby.
    • Ouistreham : Le boucher A Duval et le cantonnier C Buecchi observent l'embouchure du canal.

    • Saint Laurent-Trévières qui est représenté par des facteurs  qui peuvent facilement faire des relevés d'emplacement de matériel ou troupes. 
      • Robert Boulard est facteur à Trévières et habite Vierville, au hameau de Vacqueville. Recruté par Couliboeuf, il est agent de renseignement du "Groupe Alliance", et a aussi été arrêté le 5 mai 1944  (voir son interrogatoire) et fusillé le 6 juin 1944 à la Prison de Caen.
      • Désiré Lemière habite le hameau de Fosses Taillis à Saint-Laurent-sur-Mer. Agriculteur sans terres, puisque les les Allemands les avaient en partie réquisitionnées, il est devenu facteur à St-Laurent. Depuis janvier 1943, suite à sa proximité avec Robert Boulard,  il fait partie du "Groupe Alliance"  dont il est un membre actif. Il a été arrêté le 5 mai 1944 par la Gestapo (voir son interrogatoire), puis fusillé le 6 juin 1944 à la Prison de Caen.
      • Albert Anne forgeron à Asnières,  est recruté par Lemière comme  agent de renseignement du "Groupe Alliance", et a aussi été arrêté le 5 mai 1944 (oir son interrogatoire)et fusillé le 6 juin 1944 à la Prison de Caen.

      • Si parfois  le nom de Charles Olard,  receveur du bureau de poste de St Laurent, apparait, en fait, il n' a jamais appartenu au réseau Alliance comme résistant.  Il connait parfaitement les résistants locaux  qui sont  à la fois, Caby son beau frère à Villers Bocage,  ses voisins et collègues de travail de la poste (Lemière et Boulard)
         Il habite au hameau de Fosses-Taillis à Saint Laurent, comme Désiré Lemière. Il a été, comme les autres, arrêté le 5 mai 1944, mais a été rapidement  libéré sans interrogatoire car les allemands estimaient qu'il n'était pas membre du réseau. 


    • Secteur Jardin : Un réseau  organisé

      L'activité du réseau est essentiellement le renseignement ( localisation troupes, matériel et défenses allemandes). Ces informations  variées  sont  recueillies  pour être retransmises  par divers moyens: 

      • par radio de  Bayeux   ou de Caen par  Douin via un émetteur radio dans le clocher de l’église Saint-Nicolas ou, encore,  d'Amaye  par l'intermédiaire de  De Saint Pol.
        A noter que les transmissions radio sont facilitées par la présence d'un réparateur Jean Caby de  Villers Bocage  artisan radio-électricien et par la venue ponctuelle de Fernand Rodriguez  "Pie", agent britannique, responsable national  de l'implantation de radios pour émettre vers Londres qui circule partout en France.. D'autres postes de radio fonctionnent  à Cherbourg et Carentan.

      • par les "boîtes aux lettres
        • de Bayeux : Germaine Limeul  et Julia Picot institutrices logées à la maison des Gouverneurs, également lieu discret de rendez-vous.
        •  à Caen par l'intermédiaire de Maurice Primault employé chez Legallais Bouchard qui retransmet à Douin

      • par l'agent de liaison,  Jean Truffaut alias "Tadorne" entre  Paris et la Normandie. En effet il a la tache de s'occuper des liaisons entre  les différents secteurs normands (Ferme, Jardin, Thésée...). Jean Sainteny lui procure un logement discret au dessus du restaurant le Cap de Chien à Paris. Il circule sous le nom de  Jean Jacque Travers.

    Les cellules en Normandie : le littoral du Bessin est bien représenté

    • Secteur Jardin : Un réseau  menacé 

      • Au niveau national : une année 1943 terrible
        Le réseau Alliance  est constamment menacé.  En 1942 Hitler confie la conduite de la répression à la Sipo-SD. Les moyens mis en œuvre par l'occupant pour rechercher et démanteler les réseaux de résistants ont été considérables.
        Avec l'arrestation en novembre 1942 de Ferdinand Dellagnelo à Strasbourg, les services secrets allemands comprennent que le réseau Alliance est une organisation de renseignements au bénéfice de l'Angleterre. Pour se renseigner sur ce réseau et le démanteler, ils emploieront tous les moyens : infiltration par des espions qui se faisaient passer pour des résistants, retournements d'agents du réseau qui sont des traîtres, perquisitions chez des agents et arrestations avec interrogatoires parfois extrêmement violents.
        En  1943 de grandes rafles ralentissent les activités du réseau. Les déplacements de plusieurs chefs du réseau et de nombreux agents furent connus et ont entraîné notamment 
      • Au niveau local
        A l'automne 1943 suite aux nombreuses arrestations en Bretagne, et dans la région parisienne,  Jean Sainteny  donne des dispositions à prendre localement via Jean Truffaut qui alerte Couliboeuf et Jean  Caby de l'hécatombe. Des dispositions sont immédiatement prises: 
        • Couliboeuf, alias" Bison noir" doit prendre la clandestinité.  Il quitte brusquement son poste d'instituteur à Formigny. Il trouve refuge dans le Poitou et, par la suite, formera un petit groupe de résistants qui rejoindra les maquis de Saint Savin et Nalliers en juin 1944. On ne sait pas ce qu'il est devenu.

        • Germaine Limeul et Julia Picot perdent donc tout contact  avec Alliance et décident alors de rejoindre l'OCM, dont le responsable local est Guillaume Mercader, marchand de cycles et ancien champion cycliste bien connu.

        •  Jean Caby  subit  à son domicile une perquisition  allemande, sans résultat, suivie d'une convocation qui ne donne rien.

    • L'activité su secteur Jardin continue avant son coup d'arrêt définitif
    Malgré ces menaces, et une courte période d'inactivité, le réseau poursuivit activement sa mission dans le renseignement.
    Georges Thomine  avec Eugène Cauvin, un collègue manœuvre à Port,  recueille des informations sur le mouvement des vedettes ennemies.
    Jean Caby fait part de ses difficultés dans l'utilisation du poste de radio aussi reçoit-il l'aide de Pierre Dahlen "manchot".
     Robert Douin avec son fils Rémy âgé de 17 ans peaufine ses cartes  qu'il agrandit au 1/10.000°  (10 cm pour 1 km) en y précisant tous les emplacement des défenses militaires allemandes sur la côte ( batteries, mitrailleuses, champs de mines...) ainsi tout le secteur du  futur débarquement d'Omaha est parfaitement cartographié. Début 1944, le travail de cartographie de Douin est terminé : au final une carte de 17 mètres de long est remise à Marie-Madeleine Fourcade par Jean Roger Sainteny par l'intermédiaire de Jean Truffaut (Tadorne) agent de liaison les emporte par morceaux à Paris d'où ils repartent vers Londres

    Les infiltrations allemandes et la présence d'agents doubles (Leblond, alias Gilbert et Ganhubert, recrutés début mai 1944 comme opérateur radio et estafette) vont porter leur fruit.Les allemands continuèrent leurs investigations sous le nom de dossier "Alliance II". Une deuxième grande période de rafles s' engage. Elle commence en décembre 43 mais redouble d'intensité et gagne plusieurs régions de février à mai 1944, notamment Paris et l'Ile de France, avec 36 agents du réseau arrêtés, ainsi que Paul Bernard le 17 mars 44, chef du réseau à l'époque.


    Le 9 mars 1944 Tadorne séjourne chez Drouin et repart vers Paris ; le 14 mars 1944, Jean Truffaut alias "Tadorne", porteur de nombreux documents (plans sur Cherbourg et son arsenal, renseignements divers) et d'une somme de  3825 francs  est arrêté par les Allemands à Paris en compagnie d'autres agents de liaison.  Il est arrêté au moment ou il frappe à la porte de la concierge  Madame  Bourgeaux, lieu où sont entreposés de nombreux documents (liste et lieux  de rendez-vous des agents) qui sera  perquisitionné. Truffaut  va subir de terribles épreuves lors d'interrogatoires particulièrement violents.
    Les allemands peaufinent leur connaissances sur le secteur Ferme. En conséquence, le réseau  va subir en Normandie une répression impitoyable : tout le groupe Jardin sera arrêté. 

    Lire la suite dans l'article dédié => Les arrestations de  1944 du groupe Jardin du réseau Alliance

    Sources partielles et documents :
     -Exposition Réseau Alliance
    - Le réseau alliance de G Caraes Ed O-France

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